Elle s'est jetée dans le vide
Aspirée par l'attraction du trou béant
Aussi légère qu'une goutte d'eau par une paille
Les roues flottent sur l'asphalte assoiffé de sang
Un corps finira par sortir de ce métal hurlant
Pour s'écraser et se découper sur la lame du rail
De sécurité des arbres que l'on assaillent
Dans le ciel un nuage explose les couleurs
Ses molécules contre l'azur pour ligoter le soleil
Défragmentation des paramètres inconnus
Une thérapie du sommeil pour tuer les rêves
Finir en deuil des possibles anéantis
Touches son épaule touchée par les rayons
Sa peau sent la plage et le sable chaud
Je rentre en toi par les yeux d'abord
Avant de remonter sur Terre
Il faut descendre au Ciel