A l'ombre des jardins de Palerme
Nageant sur la terre ferme
Riant la bouche ouverte
Ma langue sur tes dents offertes
Au comptoir d'été enivrant
J'épouse tes contours mouvants
Je rêve aux prochaines étreintes
De mon insatiable sainte
Avec toi c'est tout l'automne qui se lève
Et les traînées onctueuses et brèves
Las soleil rouge qui s'évapore
Des saisons sont nos passeports