29 octobre 2007

Larmes du crime

Ton insouciance
Je ne veux pas savoir
Ce qui balance
Je ne veux pas le voir
Tu es sur Terre
A l’opposé de moi
Pour te suivre je m’enterre
Tu restes loin de mes bras

Mon cœur trop bas ne bats plus
J’imagine tes yeux mi-clos
Je sais que tu t’en fous
Bercé par d’autres mots
Je voudrais mordre tes rêves
Avaler ton cerveau
Pour que ta vie s’achève
Dans mon ventre chaud

Larmes de crocodiles
Qui perlent sur tes cils
Tu joues la comédie
Je devine ton ennui

J’arracherai plutôt
Des lambeaux de ta peau
Elle est fragile

Et quand tu seras immobile
J’essuierai sans remords
Les larmes du crime