Rêves sous Xanax
SOS la réalité est parfois
Plus dure à avaler qu’une gueule de bois
Entre deux clics se prendre une grande claque
Le petit trip qui te balance l’image de trop
Celle qui te tord les tripes
Comme un crochet qui lacère les boyaux
Des sourires comme une pluie d’acides
Des souvenirs où je ne suis pas
Et dans tes yeux bleus translucides
Un oubli qui ne pardonne pas
L’amour n’a jamais d’horaires
Mais bien une date d’expiration
Londres, mosaïque indéchiffrable
Une ville, non : un poème barré
Une limousine rose
Des filles déshabillées
Les lumières brillent scintillent éblouissent
Les pneus des taxis crissent
Et moi ici comme en terrain connu
Étrangement