19 août 2011

éternel retour


concert de vagues, cinéma solaire, parfum garrigue et goût d'eau de mer

ôde à la jeune fille brune comme le soleil de minuit assise à côté

elle ôte ses ballerines de la pointe de ses pieds, en mangeant une mandarine les yeux à demi-fermés

j'éponge de mon front l'humidité alcaline

l'émotion

les mots

manquent un instant mais comme une brise légère ils reviennent à leur rythme

l'attraction gravitationnelle de ses yeux : ce sont probablement des mini trou noirs

ses pupilles aspirent les miennes, je force mon regard ailleurs mais les orbites roulent comme des billes dans un vortex et se fixent sur elles

en l'observant

scientifique

je l'aime