21 octobre 2007

Connivences d’alcôves
L’alcool aidant
Intelligence dissoute
En bulles rouges et blanches

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Allez à la ligne
Dans la dictée de vos vies
Ce soir brûle un signe
Dans une soirée de dépit

Bien des essais et tentatives
Ont parasité nos efforts
Il faut faire et non vouloir
Les manifestations du grand soir

J’ai cru aimer j’ai cru mourir
Rien n’était vrai sinon moi
J’ai cru rêver j’ai cru dormir
Le monde ne pensait pas à moi

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Tes doigts crispés
Tenaient une cigarette
La fumée jouait
Tu te cachais, coquette

Le dos courbé
L’échine rompue de mort
La vie s’abattait
Tu regardais dehors

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On ne se parle pas
Car c’est mieux comme ça
Quand je t’embrasse dans le noir
Nos yeux sont des miroirs

Mais le mouvement des vagues
Dépasse tous les vers
Dans les reflets noirs et verts
Dieu se tient caché

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Il faut savoir accepter
Les règles des sangs mêlés
O comme j’ai participé
A leurs jeux décérébrés

Elle appelait tous azimuts
Pensant retarder l’échéance
Mais rien n’est plus décadent
Que d’accepter la déchéance