3 avril 2009

Il rêve de la mélodie du ressac et des machines de terrassement des enfants: quelques pelles, un ou deux rateaux et on serait enfin tranquille, épanoui, accompli. C'est pour l'odeur du sel, sa façon de tirailler sa peau, le grain qui griffe tendrement ses doigts lorsqu'il s'effleure. C'est pour cela qu'il vit. C'est la seule raison qui lui reste, mais pas des moindres. Il devient primitif, se demande s'il préfère les millions verts ou les milliards en grains.

Beauté portée par le vent en été
Ebahi je suis et je suis emporté